
Il y a cinq points de vues majoritaires de la création en Chine :
Le premier et le plus marquant d'un point de vue historique, est qu'aucun mythe n'existe. Cela ne signifie pas que rien n'existe, mais qu'il n'y a aucune évidence montrant que quelque chose de divin pourrait expliquer l'origine du monde. Cette théorie est à rapprocher de l'agnosticisme ou de l'athéisme européen.
Le second est indirect. L'idée principale consiste en une séparation des cieux et de la Terre. C'est une croyance ancienne.
La troisième vue est perpétué par le taoïsme et la nature de sa philosophie. Il apparaît relativement tardivement en Chine. Il décrit le Tao, force ultime de la création. Avec le Tao, le néant devient existence, l'existence amène le ying et le yang, et le ying et le yang mène à tout.
À cause de la nature ambiguë de ce mythe, les interprétations diffèrent - on pourrait soit la rapprocher de la seconde hypothèse évoquée, soit de son antithèse, c'est-à-dire l'expliquer à la lumière des sciences modernes, sur le sujet de la création de l'univers.
La quatrième vue relève du mythe de Pangu. Ce fut une explication fournie par les moines taoïstes plusieurs centaines d'années après Laozi ; probablement aux alentours de l'an 200.
Dans cette histoire, l'univers commence en tant qu'œuf cosmique. Un dieu nommé Pangu, né à l'intérieur de l'œuf, le casse en deux parts : la moitié supérieure devint le ciel, la moitié inférieure devint la Terre. Puis le dieu devient plus grand, et le ciel et la terre sont éloignés et séparés. Finalement, le dieu meurt et les parties de son corps deviennent différentes parties de la Terre.
La cinquième vue est constituée d'histoires tribales, qui varient beaucoup et ne sont pas forcément reliées à des systèmes de croyances religieuses.